• Alors voyez-vous, on a des amis qui arrivent dès demain, donc le blog, j'aurai pas le temps de m'en occuper pendant quelques jours...

    Pour pas que vous z'ennuyez en attendant, j'vais donc vous repasser une magnifique enquête du commissaire Nouaboire, que j'aime bien par son côté subtil et plein de compassion (et de mains baladeuses)... 

     

    UNE NOUVELLE ENQUÊTE IMPORTANTE DU COMMISSAIRE NOUABOIRE

     - Toc-toc, fit la porte qui s'ouvrit en cédant le passage à une accorte jeune femme dont la silhouette était particulièrement féminine ce jour-là.

    - Bonjour madame, que désirez-vous ? S'enquit le commissaire Nouaboire.

    - Votre collègue le commissaire Noutatournée m'a dit que j'étais convoquée à votre bureau.

    - Très bien, asseyez-vous.

    - C'est-à-dire que, mon commissaire, y a pas de chaise dans votre bureau.

    - Ce n'est pas grave, asseyez-vous sur mes genoux pour cette fois. Et dites-moi ce qui vous amène.

    - Je sais pas, c'est vous qui m'avez convoquée.

    Le commissaire caressa pensivement l'arête du nez de la jeune femme, qu'elle avait particulièrement nasal ce jour-là.

    - Très bien, alors commençons l'enquête. Votre nom ?

    - Annabelle Hélabette, née Nuphar de mère inconnue et de père manganate.

    - Et où habitez-vous ?

    - Nans ba baison gez boi, bais bourriez-vous enlever vos doigts de bon dez ?

    - Excusez-moi, je suis toujours un peu nerveux au début d'une enquête. Vous vivez seule ?

    - Non, je vis avec mon fils Depütt et ma fille Dejoah, qui sont tous deux de père inconnu, car je n'ai jamais connu leur père et lui non plus.

    - Ve vois, et comment puis-ve vous v'être utile ? Répondit-il tout en lui mordillant l'oreille gauche qu'elle avait particulièrement auditive ce jour-là.

    - Je voudrais retrouver ma mère inconnue et arrêtez de me mordre l'oreille s'il vous plaît.

    Le commissaire s'excusa et demanda tout en glissant sa main dans le dos de la jeune femme pour lui caresser l'omoplate gauche qu'elle avait particulièrement osseuse ce jour-là :

    - Comment voulez-vous qu'on la retrouve si vous ne la connaissez pas ?

    - Je sais pas, c'est vous le commissaire et c'est quoi le truc que je sens frétiller là-dessous dans votre pantalon ?

    - Oh pardon c'est le micro de mon interphone que j'avais laissé dans ma poche... Allo ? Ah c'est vous commandant Desagesse ! Pouvez-vous venir, j'ai une mission pour vous ! Dit le commissaire dans le micro qu'il avait entre temps récupéré tout en glissant délicatement sa main sous la vareuse de la jeune femme afin de lui titiller délicatement le nombril qu'elle avait particulièrement ombilical ce jour-là.

    Le commandant Desagesse entra et s'assit par terre, dans la mesure où les genoux du commissaire étaient déjà pris.

    - Commandant, levez-vous et regardez par la fenêtre, il me semble avoir vu passer une inconnue il y a un instant ? Demanda-t-il

    - C'est exact mon commissaire, je la vois et elle est effectivement totalement inconnue.

    - Eh bien allez la chercher, qu'attendez-vous, nous allons l'interroger. Dit-il en glissant sa main sous la jupe de la jeune femme afin de lui caresser le genou droit, qu'elle avait particulièrement mou ce jour-là.

    Le commandant Desagesse sortit, pendant que le commissaire glissait sa main dans la culotte de la jeune femme, afin de vérifier l'élasticité de l'élastique qu'elle avait particulièrement caoutchouteux ce jour-là.

    Il revint quelques instants plus tard avec l'inconnue, qu'en effet personne ne connaissait.

    - Onvour adaheu, dit le commissaire occupé à dégrafer avec les dents le soutien-gorge de la jeune femme, afin de vérifier s'il pouvait être lavé en machine ou de préférence à la main à basse température. Asseyez-vous sur mon autre genou, afin qu'on puisse vous interroger.

    - Etes-vous mère ?

    - Pas pour l'instant, mais j'ai bien connu un père inconnu qui a eu une fille de mère inconnue. Serait-ce moi-même ? Dit-elle en glissant la main dans le pantalon du commissaire pour vérifier que le truc dur qu'elle avait senti était bien son pistolet.

    - Eh bien j'ai l'impression que nous avons résolu cette enquête ! S'écria joyeusement le commissaire en enlevant sa main droite du corsage de la jeune femme pour plonger la gauche dans celui de l'inconnue, afin de vérifier les subtiles différences entre les deux, particulièrement bien remplis ce jour-là.

    - Annabelle Hélabette, je vous présente votre mère inconnue ! N'est-ce pas une extraordinaire coïncidence ?

    - Maman ! S'écria alors la jeune femme en glissant la main dans le pantalon du commissaire où elle avait cru sentir un truc dur qui bougeait et qui était simplement la main de l'inconnue qui farfouillait à la recherche du pistolet.

    - Ma fille ! Répondit la mère inconnue en continuant à farfouiller dans le pantalon du commissaire qui avait l'air particulièrement satisfait ce jour-là. 

    - Encore une enquête résolue avec brio, se dit-il, tout en vérifiant dans le tiroir de son bureau que son pistolet y était bien rangé.

    Epilogue :

    La fière silhouette du commissaire Nouaboire se découpait dans le cercle rouge du soleil particulièrement couchant ce soir-là en chantonnant « Aïe amé poure long sommé cow-missaire qué rentré atomé » en anglais avec un léger accent espagnol, car il chantait toujours en anglais avec un léger accent espagnol.


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    Chers ami(es), vous pouvez cesser d'être angoissés, car voici le dénouement de cette passionnante enquête menée de main de maître par notre hardi commissaire...

     

    Résumé de l’épisode précédent : Monbidet, le cheval du commissaire Nouaboire, n’a toujours pas son permis de conduire. 

     

    « Zim boum boum Youlououloulououou boum boum »

    Les musiciens qui suivaient la calèche des mariés continuaient inlassablement leur jolie musique qui incitait Monbidet à suivre le cortège en tressautant dans le rythme. Mais les entrechats du cheval faisaient tomber régulièrement les lunettes de notre héros auxquelles les deux verres manquaient, ce qui nuisait grandement à leur efficacité.

    Le commissaire remarqua soudain que l’un des musiciens n’était pas vraiment dans le rythme. Car la musique faisait « Zim boum boum » alors que ce dernier en était à « Boum zim boum ».

    « C’est lui, j’en suis sûr, c’est notre fugitif qui fugite en se faisant passer pour un musicien ! Il faut agir ! Agissons-donc ! » se dit-il en éperonnant Monbidet qui détestait çà et se cabra en désarçonnant son cavalier. Le vol plané du commissaire se termina dans la grosse caisse d’où sortaient les « Boum boum », ce qui réduisit instantanément la musique à « Zim youloulououou ».

    Les mariés, intrigués, firent alors ralentir la calèche. Le musicien de tête ne s’y attendant pas percuta celle-ci tête la première en avalant son pipeau, ce qui eut pour effet de supprimer les « zim » de la musique qui se trouva réduite aux « youloulououou ». Mais l’arrêt brutal du cortège ayant également surpris les chanteuses des « Youloulououou », celles-ci dans leur élan marchèrent sur les pieds des musiciens qui les précédaient, ce qui produisit des « Ouille ouille ouille » qui gâchaient nettement la chanson en cours. L’une des chanteuse perdit alors l’équilibre et tomba sur le musicien qui venait juste d’arriver à récupérer le pipeau qu’il avait avalé. Sous le choc, ce dernier lâcha le pipeau qui se prit dans une des roues de la calèche.

    « Oh, la roue pète ! » pensa le commissaire qui avait du mal à s’extirper de la grosse caisse, d’autant plus que le musicien continuait à taper dessus sans s’apercevoir qu’il tapait en réalité sur la tête de notre ami, ce qui lui fit perdre la branche gauche de la monture de ses lunettes.

    La roue péta en effet. La calèche pencha soudain d’un côté et projeta ses nombreux occupants sur le sol. La mariée tomba sur le commissaire qui venait juste de sortir de la grosse caisse et son voile s’accrocha dans la branche droite des lunettes de notre ami. C’est alors qu’à la stupéfaction générale la barbe de la mariée apparut. Car c’était bel et bien le fugitif que recherchaient la DGSE, la CIA et la SNCF !

    « Encore une affaire rondement menée » pensa le commissaire en passant les menottes à la fausse mariée.

    « Hi-han » pensa le cheval, qui avait beaucoup de mal à penser autre chose ces derniers temps. 

    « Aïe ame pour long somme commissaire zim boum boum » chantonnait notre vaillant héros dans le soleil couchant à l’horizon jaune du long retour atome…

    FIN (ouf !)


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  • Chers lecteurs et trices, z'inquiétez pas, j'suis sûr que notre vaillant commissaire va finir par savoir ce qu'il est venu faire à Meknès...

     

    Résumé de l’épisode précédent : le commissaire Nouaboire a cassé le côté gauche de ses lunettes de soleil. 

     

    « Pardon mon jeune ami, pouvez-vous m’indiquer le bureau de poste le plus proche ? » demanda le commissaire à un jeune ami qui passait par-là.

    « Douni-moi un stylo » répondit le jeune ami. Ce qui intrigua notre héros au plus haut point, car il avait justement en poche un stylo offert par le Service de Renseignements Généraux pour le cas où il serait contraint d’écrire quelque chose en rapport avec l’enquête en cours. Mais écrire quoi ?

    - Tat ize te kouechtion, pensa notre commissaire qui parlait anglais avec peu de succès à ses moments perdus.

    - Hi-han,  pensa également Monbidet, qui pensait toujours çà à ses moments perdus.

    Car l’enquête avançait à petits pas et notre vaillant commissaire ne comprenait toujours pas ce qu’il faisait au centre-ville de Meknès, très jolie ville par ailleurs, avec ses remparts, ses rues et ses trucs intéressants.

    Un quart d’heure plus tard, après avoir habilement négocié l’adresse du bureau de poste contre un stylo, un bonbon et un dirham, notre ami envoyait le message suivant à ses supérieurs hiérarchiques ;

    « Pouvez-vous-stop-m’indiquer-stop-la marche à suivre-stop-merci-bisous-stop ».

    La réponse arriva instantanément : « suivez la marche nuptiale ».

    - Qu’entendent-ils par là ? Se dit-il intrigué, alors que dans la rue un bruit étrange se faisait entendre : « Zim boum boum Youlouououlouououlouou boum boum ! ».

    Dehors, il découvrit  un étrange cortège composé d’une calèche remplie de monde, suivie de musiciens tambours battants et chanteurs chantants.

    - Tiens, un mariage, se dit-il discrètement in petto… un mariage ? La marche nuptiale ? C’est çà ! Le bandit est là ! Oui ! Je le sais ! J’ai tout compris ! çà y est ! Voilà ! Chauffeur suivez cette calèche, dit-il alors à Monbidet.

    - Hi-han répondit le cheval, étonné d’être pris pour un chauffeur alors qu’il n’avait même pas son permis. 

    Le cheval du commissaire aura-t-il un jour son permis de conduire ? Vous le saurez peut-être dans le prochain épisode de cette angoissante enquête.


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  • Alors j'sais pas du tout pourquoi, mais ce matin j'ai posté la suite du commissaire au Maroc, mais l'alerte n'a pas voulu se faire et vous n'avez donc pas dû la recevoir...

    Donc voilà, j'vous le dis !

    Et si vous cliquez sur LE COMMISSAIRE AU MAROC (suite), hop vous y serez !

    Bonne lecture inch'allah !


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  • Et voilà la suite de l'angoissante enquête, pour ceusses qui ont vu le début et qui voudraient bien arriver à comprendre ce qu'il se passe... moi j'ai pas encore compris...

     

    Résumé de l’épisode précédent : les amis du cheval du commissaire l’appellent Monbidet (le cheval, pas le commissaire).

     « Que fais-je ici, où suis-je et que s’est-il passé ? » dit le commissaire Nouaboire à tout hasard, en se réveillant dans un lit immaculé de taches de toutes sortes, avec un léger relent de harira.

    - « Titi fouti la tîte dans l’mur » répondit l’infirmier en servant le thé à la menthe dans la perfusion.

    - « Hi-han » répondit Monbidet, qui répondait toujours comme çà dans les cas graves. Et voir son maître alité dans un lit d’hôpital, était de l’avis du cheval un cas grave, puisque de façon habituelle il se trouvait à califourchon sur lui ( le commissaire, pas le cheval)(le commissaire à califourchon sur le cheval et non le cheval sur le commissaire)(c’est logique).

    - « Heu » dit alors notre héros.

    - « Qui eux ? » répondit l’infirmier en rajoutant une dose de sucre en poudre dans la perfusion.

    - « Comment le saurais-je t’est-ce que ? » dit alors notre vaillant commissaire, avec une logique imparable permettant d’imaginer que la logique étant ce qu’elle est, n’est pas forcément la plus logique.

    - « Si ti as plus mal à la tîte, ti peux sortir ou lieu di dire di couneries » ajouta l’infirmier en débranchant la théière. 

    Le soleil éblouissant éblouit un instant l’œil gauche de notre ami, car le choc contre le rempart avait cassé la moitié de ses lunettes de soleil achetées à Beni Mtir après de nombreuses négociations hasardeuses.

    « Maintenant, il s’agit d’agir » se dit-il en aparté en lui-même.

    « Hi-han » se dit également le cheval, car il se disait toujours çà dans les cas graves.

    Et ils se dirigèrent tous deux comme un seul homme vers le centre de la ville de Mèknes, qui comme tout le monde le sait, se trouve au centre-ville. 

    L’épisode suivant nous fera-t-il découvrir cette énigme insoutenable au suspens angoissant ? Nous le saurons dans… heu, l’épisode suivant.


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