• Voici une angoissante enquête policière que j'ai préféré vous relater en trois épisodes, tellement c'est angoissant. C'est vrai quoi...quelle angoisse de commencer à écrire une histoire dont on ne connait ni le début, ni le milieu, ni la fin...

    ENIGME INSOUTENABLE

     

    « Ça tient pas ce truc-là » se disait le commissaire Nouaboire en essayant d’attacher les fixations aux sabots de Monbidet son fidèle destrier, tout en sentant confusément que les skis étaient mal adaptés aux pattes du cheval qui poussait quelques « hi-han » interrogatifs, car il disait toujours « hi-han » quand on lui mettait des skis.

    Notre ami parvint cependant à fixer les trois premiers skis et dès qu’il eut finit d’adapter le dernier à la quatrième patte de sa monture, le cheval commença à dévaler la pente neigeuse en entraînant avec lui le commissaire, dont la jambe s’était prise dans la longe.

    Monbidet n’ayant pas eu l’occasion d’apprendre à virer sur des skis, fonçait droit devant lui de plus en plus vite, lorsqu’une bosse imprévue l’envoya dans les airs. Le commissaire, plus léger, se trouva immédiatement propulsé sur le dos du cheval dans le sens opposé à la marche, ce qui lui permit de voir ce qu’il se passait derrière eux, c’est-à-dire rien.

    Terminant gracieusement son vol plané, le fougueux animal reprit contact avec le sol en perdant ses quatre skis et le commissaire, l’ensemble terminant sa course la tête dans la neige et les pieds en l’air, juste au moment où un remonte-pente accrocha les rennes et emporta l’attelage vers les sommets de la station.

    L’arrivée au sommet ne se passa pas comme l’espérait notre héros. Car Monbidet , en se débattant pour retrouver une posture plus équilibrée, avait réussi à emmêler définitivement les rennes et le commissaire à la barre du tire-fesses.

    Toujours entraînés, ils firent donc demi-tour et redescendirent la pente jusqu’au pied de la station, avant de remonter pour un deuxième tour. Heureusement, la sangle finit par casser à mi-chemin et libéra le cavalier et sa monture, qui purent enfin s’arrêter et réfléchir à la situation.

    « Hi-han » pensa Monbidet qui réfléchissait toujours à la situation en pensant ça.

    « Réfléchissons à la situation » se dit alors notre intrépide commissaire en terminant le premier épisode de cette angoissante énigme. 

    Le deuxième épisode nous permettra-t-il de savoir de quelle situation il s’agit ? Nous le saurons sans aucun doute dans celui-ci (le deuxième épisode) (de cette angoissante énigme).


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  • Alors j'me suis dit comme ça que ça faisait longtemps que j'vous avais pas asséné une histoire policière angoissante et pleine de suspense.

    J'ai donc redonné un peu de boulot à mon commissaire Nouaboire, celui à qui on ne fait pas prendre des vessies pour des sacs plastique...

     

    AUTRE ROMAN POLICIER

    Les deux cow-boys discutaient.

    Le commissaire Nouaboire s’approcha à quatre pattes, s’étant habilement déguisé en cheval afin de passer inaperçu.

    « Hi-han », fit la jument de Tom Hate, l’un des cow-boys.

    « Meuh » fit la jument de Jim Nastik, l’autre cow-boy.

    « Ah nous y voilà, pensa le commissaire. Encore une affaire louche presque résolue ».

    « Haut-les-mains », dit-il aux deux hommes, en sortant son Magnum 45 fillette de son sabot gauche.

    Mais ceux-ci, n’étant pas habitués à entendre parler un cheval, partirent au galop en pensant « nous ne sommes pas habitués à entendre parler un cheval ».

    Le commissaire galopa quelques instant derrière eux, puis s’arrêta essoufflé.

    « Il vaudrait mieux qu’on change » dit-il au cheval qui était sur son dos, habilement déguisé en cavalier pour ne pas attirer l’attention. 

    Ils changèrent donc et rattrapèrent rapidement les deux cow-boys.

    « Haut-les-mains » répéta-t-il, au risque de se répéter.

    La jument de Tom Hate leva alors les bras, ce qui désarçonna son cavalier qui perdit son déguisement et s’avéra être l’une des vaches de Jonathan Kejarive, le fermier qui avait récemment porté plainte pour vol.

    Car la jument n’était autre que le véritable Jim Nastik, qui était lui-même déguisé en vache déguisée en jument pour passer inaperçu.

    « Où est votre complice Tom Hate ?» dit alors le commissaire.

    « Je suis là » répondit l’âne déguisé en Jim Nastik et monté sur le dos de la jument déguisée en Tom Hate afin de passer inaperçue.

    « Je vous arrête tous les deux pour le vol des vaches du fermier Jonathan Kejarive », leur dit alors le commissaire.

    « Nous sommes refaits » s’écrièrent les deux hommes.

    « Hi-han » s’écria la vache déguisée en jument.

    « Meuh » s’écria l’âne déguisé en vache.

    Voilà encore une affaire rondement menée, pensa le commissaire en ramenant tout le troupeau. 

    Le soleil rouge poudroyait dans les champs frémissants où les pâquerettes verdoyantes ouvraient leurs corolles à l’azur du firmament frissonnant, lui-même habilement déguisé en horizon lointain, afin de passer inaperçu.

    « Aïe ame poor lonesome cow-boy qui rentre atome » fredonnait le commissaire dont la silhouette se découpait dans la lumière du soir et parlait mal anglais.


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  • Pour changer un peu de ci et aussi de ça, je vous propose une nouvelle enquête particulièrement angoissante du fameux commissaire Nouaboire, celui qui ne prend pas les vessies pour des lanternes, mais pour des ballons de foot...

     

    ROMAN POLICIER

    Le commissaire Nouaboire entra dans la salle et attacha son cheval au bénitier.

    - Mademoiselle Isabelle Foufoune, voulez-vous épouser Monsieur Aliby Dineux, absent pour le moment pour des raisons familiales, demanda le curé ?

    - OUI.

    - Oh la, oh la ! Intervint le commissaire. Comment pouvez-vous être aussi affirmative sans preuves ?

    - Bfff blllll, blmmm, répondit la jeune mariée occupée à embrasser le curé, qui s’était gentiment proposé à remplacer momentanément le mari absent.

    - Où avez-vous mis votre marié d’abord ? Je vous soupçonne de l’avoir tué afin qu’il soit mort. Pouvez-vous me dire où vous étiez hier soir ?

    - J’ai passé la soirée dans la buanderie, monsieur l’inspecteur, avec mes huit enfants, la femme de ménage et son mari, le facteur et le plombier qui réparait la machine à laver.

    - Avez-vous des témoins ?

    - Heu…

    - J’en étais sûr, aucun alibi.

    - Si si, mon capitaine, c’est lui, c’est mon Aliby.

    - Quel alibi ?

    - Mon mari. C’est Aliby. 

    Le commissaire se gratta la tête, signe d’intense réflexion. Comment peut-elle avoir un alibi sans Aliby, se demandait-il ? Toute cette affaire semblait louche.

    D’ailleurs, la mariée louchait, ce qui ajoutait du beurre dans ses épinards (ceux du commissaire) (il préférait les épinards avec du beurre) (le commissaire).

    - Je vous mets en garde à vue, jusqu’à obtention de vos aveux, dit-il.

    - J’avoue, répondit-elle en rajustant son corsage que le curé avait dégrafé par inadvertance.

    - Ne dis plus rien mon amour, dit alors le curé, c’est moi le coupable.

    - Coupable de quoi ? Intervint le commissaire.

    - D’avoir tué Aliby, car j’aime Isabelle.

    - Donc, elle n’a plus d’alibi ?

    - Non, puisque Aliby est mort.

    - Isabelle Foufoune, je vous arrête pour meurtre dans l’intention de donner la mort, car vous n’avez pas d’alibi.

    - Oh ben zut alors, je suis refaite.

     

    Voilà encore une affaire rondement menée, se dit le commissaire en chevauchant son fier destrier vers le soleil levant, sur le chemin poudroyant de la justice parsemé de fleurettes fleurissantes  et de papillons papillonnants.

    « I am a poor longsome commissaire qui are going home » ajouta-t-il malhabilement, car il ne parlait pas bien anglais.


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  • Dans la catégorie histoires totalement ridicules et sans aucun intérêt, voici une histoire très courte (heureusement), inventée à l'instant:

     

    Les bas hauts ou les bas bas de Barbara

     

    Barbara était en bas et mit ses bas,

    puis monta en haut et vit ses bas bien trop bas.

    Redescendant en bas

    elle remonta en haut ses bas trop bas

    pour éviter des bas en bas

    car elle aimait les bas en haut.

    Et moi j'étais là-bas,

    baba devant le haut des bas de Barbara.

     

     

     


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  • Rien que pour vous et pour changer un peu de registre, voici une nouvelle enquête angoissante et pleine de suspense énigmatique de notre héros le commissaire Nouaboire, j'en frissonne d'avance ...

    LA VERITE TOUTE NUE

    Le commissaire Nouaboire entra dans le commissariat en trébuchant sur le paillasson et fit un vol plané, qui le propulsa directement le nez entre deux seins aussi ravissants que nus.

    « Mais », dit-il intrigué. Car notre héros disait toujours « mais » lorsqu’il était intrigué, ce qui était le cas ce jour-là, car les seins nus étaient chose rare dans le commissariat.

    Se redressant, il prit un peu de recul et s’aperçut que les seins étaient surplombés d’un visage et sousplombés d’un bas de corps aussi nu que le haut. L’ensemble se situant derrière les barreaux de la cellule réservée aux prévenus.

    « Adjudant ! » cria alors le commissaire.

    « Oui, répondit la jeune femme nue »

    « C’est pas à vous que je parle madame, j’appelle l’adjudant qui est mon second au commissariat ».

    « C’est bien moi, mon commissaire. Je m’appelle  Madame Adjudant ».

    « Ah bon d’accord. Adjudant, pouvez-vous venir ? » Cria-t-il à nouveau.

    « Je suis déjà là, derrière les barreaux » répondit la jeune femme.

    « Non pas vous, mais bon sang adjudant où êtes-vous ? »

    « Je suis là » répondirent ensemble la jeune femme et l’adjudant qui venait d’arriver.

    « Expliquez-moi ce que fait cette jeune femme nue en cellule ? »

    L’adjudant se gratta le nez, ce qui était un signe de grande concentration, sauf lorsque son nez le démangeait, ce qui était un signe de grande démangeaison.

    « Ben heu, mon commissaire, elle est arrivée au commissariat dans une tenue indécente et je l’ai mise en garde à vue pour attentat à la pudeur. Et comme elle n’avait ni cravate, ni ceinture, ni lacets, je lui ai fait enlever les sous-vêtements qu’elle portait, afin de respecter la procédure ».

    « Bien. Donc, Adjudant, expliquez-moi pourquoi vous êtes venue au commissariat ? »

    « Eh ben chef, c’est parce que je travaille là » répondit l’adjudant.

    « C’est pas à vous que je parle, c’est à madame Adjudant. Alors que vouliez-vous, madame ? ».

    « Je voulais porter plainte pour vol de vêtements ».

    « Oui je vois… Les vêtements de qui ? »

    « Les miens, mon commissaire »

    « Ah ! Je m’en doutais ! Adjudant, je vous arrête pour vol de vêtements ! »

    « Mais… » répondit l’adjudant, qui répondait toujours ça quand il était étonné, « c’est pas moi chef, j’ai rien fait ! »

    « Pas vous adjudant, mais madame Adjudant ici présente, que je soupçonne d’avoir volé elle-même ses vêtements car elle est exhibitionniste ».

    « Ciel, je suis découverte ! » s’écria la jeune femme.

    « On a vu ! », répondirent ensemble le commissaire et l’adjudant, avec le sourire heureux de la mission accomplie. 

    « Voici encore une affaire rondement menée » se dit alors le commissaire en aparté in-peto en lui-même personnellement, tout en fredonnant dans le soleil couchant et en anglais « Aïe ame a poor longsome commissaire qui rentre atome », car il parlait toujours assez mal l’anglais et chantait faux (le commissaire, pas le soleil couchant). 

     


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