Sous l'acacia, devinez quoi qui gna ? Y a nous pardi, avec l'apéro !

Mais z'attention, si un jour vous voulez vous installer sous un acacia, faut pas y aller franco avec la voiture, voilà j'suis à l'ombre tout ça... il faut d'abord aller regarder si y a pas des branches tombées, avec des grosses épines comme des clous. Parce que les pneus ils aiment pas les clous !

Alors voilà un p'tit guide pour l'apéro à l'ombre:

- L'acacia: j'viens de t'expliquer, t'as pas lu ou quoi ?

- Le tamaris: pas d'épines c'est tout bon. Mais c'est souvent dans le sable, alors attention au bourbage !

- Le palmier: pas de risque, en général c'est dans les oasis et le tout c'est qu'il y ait de la place dessous.

- L'arganier: comme l'acacia c'est plein d'épines et y en a des tas par terre. Elles sont plus petites et te crèvent pas les pneus, mais tu fais la récolte sous les tongs...

Foum Zguid, bière au cimetière, des gens...

Foum Zguid, c'est une petite ville et ça veut dire " la bouche de Zguid".

Zguid j'sais pas qui c'est, mais la bouche c'est parce que c'est un passage entre deux montagnes.

A l'origine c'était un petit village du désert, pas très facile d'accès, qui s'est agrandi depuis que le goudron est venu à lui. C'est une étape sympa entre les dunes de Cheggaga et le retour vers Ouarzazate et on s'y arrête souvent dans nos circuits.

Voilà rien que pour vous quelques images du coin, coin-coin...

Callotropis, scarabée géant, moula-moula

J'sais pas vous les z'amies et z'amis, françaises français, blogueuses blogueurs, liseuses et liseurs de mes posts, j'sais pas si ça vous plairait le désert, mais nous on s'y sent bien.

On s'y retrouve à notre place de petites humaines petits humains, au milieu de l'immensité qui nous entoure et on se sent heureuse et heureux de constater que notre planète n'est pas encore complètement envahie par les foules et les foules (la première foule c'est féminin et la deuxième c'est masculin).

Et on adore cette impression de lieux sauvages, vierges de constructions, routes ou pylônes. Et j'espère qu'en voyant mes z'images c'est la même sensation pour vous et vous (le premier vous c'est féminin et le deuxième c'est masculin).

(Aujourd'hui je suis politiquement correct comme vous et vous et moi)...

En France quand on sort des routes goudronnées on dit qu'on prend un chemin. En général il mène à une ferme, une vigne ou un champ. Au Maroc, en dehors des routes goudronnées on est sur les pistes. Elles mènent aussi loin que les routes, car ce sont des routes sauf que le goudron n'est pas passé par là.

Et quand le goudron arrive, tout change... le côté sauvage disparaît en grande partie, les pylônes poussent, la circulation s'intensifie et les villages qu'on rencontre se bétonnisent à vue d'oeil. Les endroits difficiles d'accès qu'il fallait mériter et où on était seuls au monde avec nos 4x4, quads ou buggys, commencent à voir arriver des minibus et des camping-cars... 

C'est le progrès...

Telouet, kasbah des cigognes - les Tourmalines, superbe coucher de soleil

Ch'sais pas si vous avez remarqué, mais dans la montagne des fois ça monte et des fois ça descend. Eh ben au Maroc c'est pareil. 

Et z'allez voir qu'en haut c'est pas la même chose qu'en bas et lycée de Versailles. C'est pour ces excellentes raisons que nous montions souvent voir en haut et redescendions ensuite, histoire de pas se lasser.

D'autres fois, au lieu d'aller en haut ou en bas, on allait à gauche ou à droite pour changer. Mais je vous raconterai ça dans un autre post...