A San Cristobal y a une église qui ressemble à une cathédrale et qui s'appelle comme c'est écrit sous la photo. Et devant l'église y a un marché vachement sympa, où tu peux acheter des trucs ou autre chose si tu préfères. Nous on a trouvé un joli poncho en laine de chmurf qui allait bien à Françoise.

Et après une bonne nuit à l'hôtel sur la photo là dessous, nous voilà repartis sur les routes avec les topes. Les topes, c'est des bosses en travers de la route, du style "gendarme couché", mais là c'est des gros gendarmes. Et comme ils sont placés n'importe où, j'te dis pas les bonds que tu fais quand tu t'y attends pas...

Quand on est de ce côté du Mexique (qui en a plusieurs), on trouve l'océan Pacifique (en fait, c'est pas qu'on le trouve vraiment pacifique, mais c'est son nom). Et dans ce cas, qu'est-ce que t'as envie de faire ? D'y aller voir ! Mais faut chercher un peu, parce qu'ils l'ont planqué tout au fond d'une piste... et notre tomobile c'est pas un 4x4 hein ! Mais dégourdis comme vous nous connaissez, on y arrive... y a du sable, de l'eau et des pélicans qui passent, c'est super.

N'ensuite, on reprend notre route en direction de San Cristobal, parce que c'est là qu'on veut faire l'étape suivante. Et là y a un gros n'arbre. Très gros même...

Quand vous commencez à visiter les temples au Mexique, faut faire attention à pas tout mélanger. Par exemple vous avez les temples Aztèques ou Zapotèques, mais pas de Bibliotèques ni de Discotèques (y en a dans les villes, mais c'est pas de la même époque).

Nous voilà donc en train de visiter notre premier temple, qui s'appelle Monte-Alban et qui a été construit par les Zapotèques. C'est grand, y a de la pierre, des escaliers pour monter au sommet du truc où y a rien, et des hiéroglyphes qui essaient d'expliquer pourquoi y a tout ça...

En l'an 2000, non seulement on venait de changer de siècle, mais z'aussi mes beaux-parents Féfé et Monette fêtaient leurs 50 ans de mariage, ce qui fait un bail respectable...

Pour marquer le coup comme il se doit, nous décidâmes de partir ensemble au Mexique, que Monette rêvait de connaître depuis toujours. Comme d'hab nous avons tout organisé Françoise et moi, réservé une voiture à notre arrivée et la première nuit d'hôtel vers Mexico.

Et nous voilà donc partis sur les routes mexicaines...

En attendant une prochaine balade qui ne tardera sans doute pas, voilà une enquête extraordinaire du commissaire Nouaboire, celui à qui on ne la fait pas...

- Mon commissaire je viens porter plainte, on m’a posé un lapin.

- Où çà ?

- Sur ma lapine.

- Et alors ?

- Le lapin a piné la lapine.

- La lapine a été pinée par le lapin, dites-vous ?

- Oui, mon commissaire, j’ai vu la pine du lapin dans la lapine.

- Un lapin çà pine ou çà sucre ?

- Pardon ?

- Lapin çà sucre. Haha, c’était une plaisanterie. Revenez-en à la plainte.

- Pas la plainte, lapine.

- Vous plaignez la lapine ?

- Non je me plains du lapin qui pine la lapine.

- Je comprends, y a pas pire qu’un lapin qui pine et qu’on plaint.

- Je plains pas le lapin, je me plains du lapin pinant ma lapine.

- Ah. Et quelle est la couleur du lapin ?

- Blanc mon commissaire. Ce lapin n’est pas peint.

- Et ce lapin pas peint est-il peigné ?

- Non, je ne peigne pas les lapins pas peints qui pinent ma lapine.

- Et la lapine ?

- Quoi la lapine ?

- Est-elle encore sous le lapin qui la pine ? Dans ce cas je la plains, elle va être pleine.

- Je ne suis pas venu remplir ma lapine mais me plaindre du lapin pas peint ni peigné qui la pine.

- Posez-le là alors.

- Que dois-je poser mon commissaire ?

- Le pain.  Posez le pain sur le lapin.

- Mais un lapin ne mange pas de pain quand il pine.

- Quelle épine, dites-vous ?

- Non, c’est un lapin sans épine ni peigne qui pine la lapine pas peinte et sans pain.

- Bien. Revenez demain à la même heure… et pas de lapin, hein !

LA PIN

LE PAIN

LA FIN