• Bonjour Madame, bonjour Monsieur, vous qui êtes si friant(es) d'exposés scientifiques hors normes, je vous propose aujourd'hui une étude très étudiée sur un animal qui ravira petits et grands par ses mimiques que nous pourrions qualifier de singeries si nous n'étions pas respectueux, ce qui n'est pas le cas.

    Voici donc l'Orang-Outan:

    L'ORANG-OUTAN

    L’orang-outan ressemble à un singe, en plus gros.

    Or, l’histoire de l’humanité nous apprend que l’homme descend du singe, alors que le singe descend de l’arbre. Il est à noter qu’il y remonte ensuite, alors que l’homme reste en bas, sauf quand il fait des singeries pour amuser les petits n’enfants. 

    L’orang-outan possède quatre pattes avec des mains au bout, ce qui lui permet de faire des pieds et des mains pour grimper tout là-haut à quatre mains pour rejoindre la jolie petite femelle qu’il a aperçue entre deux branches, en train de se pomponner avec les mains des pieds. 

    La femelle de l’orang-outan est l’orange-outane. Ce qui nous amène à nous poser une question cruciale : doit-on peler l’orange-outane ?

    Pour cela, procédons à une expérience scientifique : 

    - Munissons nous d’un économe et montons au sommet de l’arbre où se trouve la jolie dame. Après être redescendus en vitesse car le gros mâle qui était en haut n’a pas apprécié qu’on le prenne pour une femelle, montons sur l’arbre à côté et recommençons l’opération le nombre de fois nécessaires jusqu’à trouver une jolie demoiselle en haut.

    Approchons-nous discrètement de l’orange-outane et commençons à la peler à l’aide de l’économe. On s’aperçoit très vite que les lames se remplissent de poils et que l’orange-outane commence à être un peu agacée. Au bout d’un moment, l’économe est complètement coincé dans les poils et la femelle devient carrément agressive pour des raisons inconnues, qui l’amènent à nous attraper et nous jeter sans ménagement au bas de l’arbre.

    Dans ce cas il vaut mieux décider de s’éloigner prudemment en sifflotant mine de rien, après avoir récupéré dans les buissons l’économe plein de poils … 

    Plusieurs questions cruciales se posent à la suite de cette expérience : 

    1) Les lames de l’économe sont-elles suffisamment espacées pour éviter la bourre avec les poils ?

    2) Serait-il plus facile de recommencer l’expérience avec un rasoir ? Mais dans ce cas l’orange-outane serait rasée et non pelée comme espéré plus haut.

    3) Ne vaudrait-il mieux pas s’éloigner encore un peu, car le mâle et la femelle sont descendus et s’approchent de nous d’un air menaçant ?

    4) Aïe, ouille… 

    Au printemps, l’orang-outan descend de son arbre pour grimper sur l’orange-outane, afin de procéder à des ébats que la morale réprouve, mais nécessaires à la survie de l’espèce.

    Neuf mois plus tard, nait une jolie petite mandarine-outane que nous éviterons de venir peler, à cause des deux parents qui nous surveillent. 

    Nous partirons ensuite nous inscrire au vide-greniers de Bézouotte-sur-Vingeanne, pour tenter de revendre notre économe inutile, sans oublier auparavant de le débarrasser des poils afin de le rendre plus attractif.

     

    Merci de votre attention.


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  • REEDITION

     

    Cher z'ami(es) bonjour(e) !

    Comme j'ai pas l'temps de vous cogiter un nouvel z'artik immédiatement dans l'immédiat tout d'suite (ben ouais j'suis retraité et j'ai jamais eu autant de trucs à faire !), voilà un exposé particulièrement scientifik que j'avais passé au tout début de mon eklablog et que je trouve très éléphantesque...

     

    Mais pas d'mots z'inutiles, place à la science:

     

    Blog de lesscorpionsdeouarzazate :Les Scorpions de Ouarzazate, L'ELEPHANT

    L’éléphant est gros et lourd. Pour s’en assurer, pesons-le.

    Pour cela, mettons-le sur l’un des plateaux de la balance et mettons des poids sur l’autre plateau.

    Encore.

    Encore.

    Encore.

    Encore.

    Encore…

    On s’aperçoit très vite qu’on n’a pas assez de poids et que de toutes façons il a applati la balance. On peut donc en déduire que notre balance n’était pas de bonne qualité. 

    Un éléphant peut-il rentrer dans une Renault 4 ?

    Pour cela, procurons-nous une R4 et mettons l’éléphant au volant.

    Que se passe-t-il ?

    On constate alors très rapidement que l’éléphant ne sait pas conduire. Il était donc inutile d’acheter une R4, qui est une voiture relativement démodée.

    Mettons donc la balance dans le coffre de la voiture et essayons de vendre l’ensemble au poids à la ferraille.

    Pour cela, pesons-les.

    Pour cela, achetons une autre balance, de meilleure qualité. 

    Les scientifiques s’accordent à penser que lorsque nous aurons fini de jouer avec nos balances, nous pourrons revenir plus sérieusement à notre éléphant. 

    Revenons donc à notre éléphant. Que fait-il ?

    Il broute le lustre du salon en nous attendant. Doit-on en conclure que les éléphants se nourrissent de lustres ? Pour cela, allons dans la jungle et vérifions :

    Il y a effectivement trop peu de lustres dans la jungle pour nourrir les éléphants et de toute façon il n'y a pas suffisamment d'électricité pour allumer les lustres.  

    L’éléphant possède un grand nez appelé trompe. Procédons à une expérience scientifique :

    Prenons la trompe de l’éléphant et faisons-lui un nœud bien serré.

    L’éléphant barle-d-il alors du dez ? Non.

    Mettons ensuite l’éléphant dans la machine à laver, sans défaire le nœud.

    La trompe est-elle devenue plus blanche ? Non.

    On peut donc sans crainte de se tromper, considérer qu’il est totalement inutile de faire un nœud sur la trompe de l’éléphant. 

    La femelle de l’éléphant est grosse et lourde. Pour s’en assurer, pesons-la.

    Pour cela, prenons la balance que nous avons achetée pour peser la R4. Nous nous apercevons alors avec stupéfaction que nous avons mis la balance de bonne qualité dans le coffre de la voiture et que nous avons gardé la balance aplatie. 

    Laissons donc l’éléphant de côté et commençons à étudier la libellule.

    La libellule est petite et légère. Pour s’en assurer, pesons-la……..


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  • REDIFFUSION

     

    Puisque j'ai déjà fait ça et qu'y a personne qui m'a disputé ni vilipendé vertement, j'vous remets une petite redif en attendant ôt'chose que j'sais pas encore quoi.

    Mais j'vous préviens, c'est une étude très scientifique, donc j'espère que vous serez tousses z'et tous capables de comprendre quoi qu'ça raconte...

     

    Blog de lesscorpionsdeouarzazate :Les Scorpions de Ouarzazate, LE RATON LAVEUR

    Le raton laveur est un cousin éloigné de la machine à laver.

    Mais lave-t-il plus blanc ? Tout dépend s’il utilise Calgon anti-dérapage ou Bonux anti-couleurs à 40°.

    Le raton laveur lave-t-il vraiment ?

    Pour cela, faisons une expérience scientifique :

    Prenons un raton et trempons-le dans un seau d’huile de vidange. Que se passe-t-il ? On s’aperçoit avec stupeur qu’il est alors tout sale et laisse des traces de pas partout dans le linge. Que fait-il ensuite ?

    Rien, il continue à tout saloper.

    Doit-on en déduire que le raton laveur lave très mal ? Est-il nécessaire de laver nous-mêmes le raton laveur ?

    Mais dans ce cas, c’est nous qui sommes laveurs et non le raton.

    Faisons une autre expérience scientifique :

    Mettons le linge sale dans la machine à laver, sans mettre de lessive. Mettons ensuite le raton laveur dans la machine avec le linge et faisons tourner l’ensemble à 90°.

    A la fin du cycle, ouvrons la machine et observons : le raton a-t-il lavé le linge ?

    Non, il n’a absolument rien fait, à part des tâches d’huile de vidange partout.

    On peut en conclure avec certitude que le côté laveur du raton est une légende sans fondement.

    La femelle du raton laveur est la rate laveuse. Après l’accouplement, la rate se dilate et donne des petits rats de l’opéra laveurs.

    Toute la petite famille part ensuite laver son linge chez leur lointaine cousine qui possède une machine à laver.

    Le mâle de la machine à laver est le lave linge. Leur union donne des lingettes, qui sont déjà capables à leur naissance de lavoter de-ci de-là.

    Un autre mâle de la machine à laver est le lave vaisselle. Est-ce à dire que la machine à laver est bigame ? Nous sommes forcés de le reconnaître.

    Leur union donne des petits vaisseliers très mignons, avec tasses, sous-tasses et petites cuillères pour touiller.

    Doit-on en conclure que le lave omatic est également un mâle de la machine à laver, ainsi que le lave atori, le lave abo, le lave oir, le lave andière (du Portugal) le lave ieoulamort, ou le lave ortement ?

    La machine à laver possède-t-elle un harem ?

    Autant de questions que nous aborderons prochainement dans l’étude des mœurs outrageuses de la machine à laver.


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  • REEDITION

     

    J'ai pas eu le temps.

    Parce que ça prend du temps de faire un n'artik et j'l'ai pas eu. Donc j'ai pas eu le temps, ni l'artik.

    Alors j'suis t'allé chercher un zanimo qui avait pas été beaucoup vu au début de ce blog et j'vous le rééditionne ci-joint, afin que vous le lisassiez si vous avez envie.

    Si vous voulez pas, t'es pas obligé(e)(s), tu fais comme tu veux...

     

    Blog de lesscorpionsdeouarzazate :Les Scorpions de Ouarzazate, LA GRENOUILLE

    Les grenouilles çà fait peur.

    Si vous embrassez une grenouille, elle se transforme en prince charmant, avec son cheval blanc et tout le toutim. Et après vous en faites quoi du prince charmant dans votre salon ?

    Le mien je l’avais fait empailler, mais même comme çà, il tient toujours autant de place.

    Alors si vous voyez une grenouille, ne l’embrassez pas. Mettez-la dans un bocal avec une échelle et elle vous donnera la météo.

    Parce que les grenouilles çà donne la météo. Quand la grenouille grimpe à l’échelle, çà veut dire que l’eau du bocal est froide. Quand elle descend dans le bocal, c’est qu’il y a plus d’eau. Ce qui vous permet de faire une estimation du temps qu’il va faire, si vous savez vous y prendre.

    La grenouille, comme le catamaran, est aquatique.

    Mais le catamaran est beaucoup plus rapide, lorsqu’il y a du vent. Si vous désirez vous déplacer rapidement sur l’eau, préférez donc le catamaran à la grenouille.

    La grenouille fait crôaaa crôaaa.

    C’est un langage expressif, mais pas très joli, reconnaissons-le. N’apprenons donc pas le grenouille.

    Le bébé grenouille est appelé nuphar. Car la grenouille est née nuphar.

    Lorsque la grenouille est petite, elle tète très tard. C’est pour cela qu’elle est appelée têtard.

    N’embrassez pas un têtard non plus, car il peut alors se transformer en grenouille, qui devient alors un prince charmant sur son fier destrier.

    Par contre, si vous aimez les chevaux, vous pouvez tuer le prince charmant et récupérer le cheval. Mais avant cela, vérifiez attentivement qu’il n’est pas à rayures, car certains princes charmants peu fortunés se contentent quelques fois de zèbres.

    La légende raconte qu’on a même vu des princes charmants chevaucher des hippopotames. Mais c’est seulement une légende.

     

    La semaine prochaine, nous vous apprendrons comment ranger votre prince charmant dans votre salon et comment le nourrir.


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  • Afin de parfaire vos connaissances zoologiques, voici une étude particulièrement bien menée sur un zanimo particulièrement zanimalesque, que j'suis sûr que tu le connais pas mieux que moi.

    Il est très joli et d'ailleurs mon amie Laurence est bien d'accord avec moi puisque c'est elle qui a réalisé le beau dessin ci-dessous pour vous montrer à quoi ça ressemble ces p'tites bébêtes...

    Le Maki Catta

    Le Maki Catta est un lémurien qui vit dans les vastes forêts de Lémurie septentrionale, sauf quand c’est ailleurs (mon tailleur étant riche, comme il se doit).

    D’après une croyance populaire, le Maki Catta porterait malheur. Car tout le monde connait l’expression : « Ciel mon maki, c’est la cata ! ». 

    Afin de mieux connaitre le Maki Catta, appelons-le Robert :

    Robert vit dans le canapé. La femelle du canapé est la canopée, leur étude est passionnante dans la mesure où le mâle Maki vit vautré sur la femelle canopée et si t'as rien compris nous les étudierons prochainement, mais pas tout de suite.

    Il faut cependant en parler, car le canapé et la canopée se situant au sommet des arbres, il nous est très difficile de bien connaitre les us et coutumes de Robert parce que c'est haut là-haut.

    Nous allons donc consulter les sœurs carmélites du couvent de Pouilly-les-Fuissey, qui possèdent de très beaux Roberts dans leur élevage de Maki Catta. D’après Sœur Sourire, l’une des carmélites du couvent, ce bel animal serait capable de prendre son envol, afin de descendre au sol pour se nourrir. 

    Pour vérifier cela, procédons à une expérience scientifique : 

    - Prenons en main l’un des roberts de Sœur Sourire, caressons le quelques instants, puis accrochons le en haut du sapin au-dessus de la guirlande lumineuse à la place de l’étoile en carton doré.

    Que fait-il alors ?

    - Rien.

    - Ajoutons un soulier au bas du sapin et mettons une banane à l’intérieur.

    Que se passe-t-il alors ?

    - Robert voyant ce mets délicieux à sa portée, s’envole alors gracieusement et s’écrase dans le soulier. Sous le choc, la banane s’éjecte de sa peau qui finit sur le carrelage juste au moment où Sœur Sourire arrive, glisse sur la peau de banane et fait un vol plané très élégant qui la propulse dans le sapin mal arrimé, qui s’écroule sous le choc pendant que le Maki Catta mange la banane. 

    Ne sachant plus ce qu’on devait vérifier avec cette expérience malencontreuse, nous préférons alors nous éclipser en douce après avoir jeté un dernier coup d’œil sur les roberts de Sœur Sourire qui venaient de se montrer, attirés par le vacarme. 

    Tous les printemps, la femelle Maki Catta vient rejoindre le mâle sur son canapé pour des ébats débridés en vue de la perpétuation de l’espèce. Ils s’envolent ensuite main dans la main à la recherche d’une banane dans un soulier et au moment où ils s’écrasent au sol, Robert s’écrie : « c’est sa faute, c’est la Catta ! » 

    Neuf mois plus tard naît Ouette, une petite femelle Maki Catta. C’est la Catta Ouette.

    Ses parents vont ensuite l’éduquer en lui apprenant à monter au sommet des arbres, d’où toute la petite famille s’envolera joyeusement en essayant de viser le soulier.

      

    Merci de votre attention.

     


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