Jour moins deux pour notre retour en France... le camion est presque plein, mais il reste encore deux ou trois trucs à démonter et à embarquer.

Ensuite, plus de ouifi pendant un certain temps, puisque dans notre nouvelle maison on ne l'a pas encore faite installer. En attendant le départ, voilà un petit exposé scientifique animalier que j'ai en réserve pour les jours où j'ai pas le temps de blaguer sur le blog...

Si vous avez un secret à cacher, n’en parlez jamais à un perroquet, car il répète tout comme un perroquet. Le perroquet, généralement appelé Coco, parle comme vous et moi mais avec une voix légèrement nasillarde.

Procédons à une expérience scientifique: prenons un perroquet et posons-lui la question :

« Coco, que penses-tu de la quintessence des âmes lors du rapprochement infinitésimal des ions et des anions dans le vide cosmique subséquent à une anomalie subspatiale ? »

« ……… »

A notre grand étonnement, Coco ne répond pas. Cela prouverait-il qu’il ne parle pas ? Les perroquets n’auraient-ils plus la parole ? Le silence est-il d’or alors que la parole est d’argent ? L’argent fait-il le bonheur ? Le bonheur des uns fait-il le malheur des autres ?

Autant de questions restées sans réponse, même en les posant plusieurs fois.

Le perroquet vole, comme les autres canaris. La légende populaire affirme qu’il est capable de parler en volant, en roulant les R comme les bourguignons.

Le perroquet serait-il donc d’origine bourguignonne ?

Pour cela, procédons à une autre expérience scientifique :

Prenons un perroquet, offrons-lui un litre de Savigny-les-Beaune 1982 et observons ses réactions :

1) Il ne sait pas ouvrir la bouteille. C’est un mauvais exemple, prenons un autre perroquet.

2) Il ouvre la bouteille et boit. Laissons-le faire et écoutons ses impressions :

« Cocoooo il a b… il a bibi il a bien buuu Coco Hic ! Coco y v… y veut u.. y veut uno… une autlllle boubou… une autllllle boutéteille Hic ! »

On remarque immédiatement que Coco est bourré, comme vous et moi. Peuti… t’il alro…lors…alors concon ? Conduitre ? Riquiqui…squique… risque-t-il un reteteu…retetrait de pre… pmis de cronduir ? Un popo… pocès vrèbal ? Autoto…tant de la cucu… lacunes dans nono…tre éducaca…tion animama…animale. 

Le paon faisait déjà la roue avec sa queue bien avant que l’homme l’eut inventée, mais sans sa queue. Est-ce à dire que le paon est plus intelligent que l’homme ?  Son cerveau est-il – comme pour l’homme – placé dans sa queue ?

Pour répondre sans contestation à cette question cruciale, procédons à une petite expérience scientifique :

Montons un paon tout en haut d’une côte (il est à noter que si on le met en haut d’une descente çà marche aussi). Attendons qu’il fasse la roue et poussons-le.

Roule-t-il comme les autres automobiles ?

Non, il descend à pieds.

Est-ce à dire que le paon n’aime pas rouler ? Sa roue est-elle crevée ? Autant de questions que nous n’avions pas posées et qui nous intriguent d’autant plus que nous ne savons même plus de quoi il était question.

La paonne du paon n’est pas tellement belle et n’a pas de queue, ce qui paraît logique pour une femelle normalement constituée. Mais le paon s’en contente et lui montre sa roue, comme les autres automobilistes en mal de femelles.

Leur union donne des petits patounets ressemblant à s’y méprendre à des poulets avec des roues, que nous hésitons à mettre dans notre assiette.

Les patounets tètent la maman paon jusqu’à l’âge de dix-huit ans, à moins que je confonde avec l’éléphant, dont la queue est en forme de trompe, sauf l’autre vers l’arrière.

L’éléphant a d’ailleurs beaucoup de mal à faire la roue, contrairement aux autres automobiles, mais ce n’est pas le sujet de notre exposé.

La semaine prochaine nous étudierons quel était le sujet d’aujourd’hui, car j’sais plus trop de quelle auto il était question.

Aujourd'hui c'est relâche, les maçons sont dans la maison, donc j'ai tout mon temps pour venir bloguer un chouia... voici spécialement pour vous, une étude approfondie sur les zanimos des profondeurs...

La baleine nage beaucoup mieux que la cigogne, mais vole beaucoup moins bien. Quelle en est la raison ? Pour répondre à cette angoissante question, procédons à une expérience scientifique :

Mettons une baleine dans un avion sur le siège du pilote et observons-la. Que fait-elle ? A part gigoter inutilement, rien ! Nous comprenons alors avec stupéfaction que si la baleine ne vole pas, c’est qu’elle ne sait pas piloter !

Il existe plusieurs sortes de baleines, dont la baleine à bosses, la baleine de parapluie et la baleine de soutien-gorge.

La baleine de soutien-gorge n’a pas de bosses, mais elle soutient deux bosses joliment galbées, contrairement à la baleine de parapluie qui soutient généralement un parapluie.

La baleine se nourrit de petits poissons trouvés au gré de ses pérégrinations. La légende populaire raconte que les soirs d’hiver, les baleines aiment à se réchauffer devant une bonne soupe de poissons. Mais on n’en est pas sûr.

Le papa baleine et la maman baleine font des cochonneries au fond de l’eau pendant que personne ne regarde. Neuf mois plus tard, naît un petit baleineau, qui ressemble à ses parents, mais en plus petit.

Le petit est nourri au biberon avec des sardines à l’huile ou des harengs pommes à l’huile, ce qui le fait grossir énormément, jusqu’à ressembler à une baleine.

Au printemps, la petite famille s’en va gambader joyeusement dans les prés verdoyants et les forêts d’algues poudroyantes, avec leur cousin le cachalot et leur oncle paternel le grand requin blanc, qui se protège des coups de soleil grâce à sa petite nièce la baleine de parapluie.

Et voilà, tout le monde est très content.

Un petit moment de connexion et j'en profite pour venir vous faire un petit coucou. On est comme qui dirait bien occupés depuis notre arrivée en France, entre la recherche d'un vésicule... pardon d'un véhicule, les démarches à faire et l'installation. 

Mais il fait super beau et c'est tout de même bien z'agréable ! J'vous z'oublie pas les ami(es), même si j'ai pas le temps de passer chez vous pour le moment. En attendant, voilà une petite bêtiserie animalière que j'vous avais préparé exeprès pour vous-mêmes en personne...

Bisous et à bientôt...

La chèvre appartient-elle vraiment à Monsieur Seguin ? C’est une question cruciale que se posent les scientifiques depuis qu’Alphonse Daudet en a parlé. Pour en avoir le cœur net, procédons à une enquête :

- Allons voir Monsieur Seguin et posons-lui la question. Hélas la concierge nous fait savoir qu’il nous a quitté depuis longtemps, pour aller rendre visite à Monsieur Daudet.

- Allons donc voir Monsieur Daudet et posons-lui la question. Hélas, la concierge nous fait savoir qu’elle ne lit que les fables de Lafontaine, qui traitent essentiellement de corbeaux et de renards.

Etudions donc seuls la chèvre :

La chèvre possède des cornes. Doit-on en déduire que son mari la trompe ? Que nenni, car le mari a également des cornes. Doit-on en déduire que sa femme le trompe ? Sont-ils échangistes ? Ces questions sont malheureusement restées sans réponse depuis la disparition de Monsieur Seguin.

Le mari de la chèvre s’appelle le bouc. Il existe plusieurs sortes de bouc, dont le bouc émissaire, le bouc en train et le port de bouc. La chèvre a donc un large choix pour exprimer une sexualité débridée, qui donne neuf mois plus tard un magnifique chevreau ou une jolie chevrette.

La chèvre bêle.

Afin de comprendre ce que signifie le bêlement de la chèvre, procédons à une expérience scientifique :

- Posons une question à la chèvre et enregistrons la réponse :

« Bêêêêêh » répond-elle.

-Posons une autre question, totalement différente et enregistrons la réponse :

« Bêêêêêh » répond-elle.

Nous nous apercevons avec stupéfaction que la chèvre dit toujours la même chose.

- Posons une question au bouc et enregistrons la réponse :

« Bêêêêêh » répond-il.

Quelle n’est pas notre surprise de voir qu’ils se sont donné le mot, ce qui prouve leur étroite complicité.

Peut-on prendre une blonde pour une chèvre ?

- Oui. 

Continuons votre éducation en sciences naturelles, avec cet exposé si scientifiquement reconnu que même vous z'auriez pas imaginé que ça existe.

Alors hein...

La différence entre un aigle royal et un aigle normal n’est pas visible au premier coup d’œil. Pour les différencier, faisons une expérience scientifique :

- Prenons un aigle de chaque et posons-leur une couronne des rois sur la tête. Celui qui parviendra à voler avec la couronne est sans contestation possible l’aigle royal. L’autre n’est qu’un usurpateur, qui essayait d’avoir la fève.

L’aigle royal a le sang bleu, comme tous les nobles. Pour nous en assurer, procédons à une autre expérience scientifique :

- Prenons un aigle royal et coupons-lui la tête. Si le sang coule rouge, c’est un sale usurpateur qui mérite d’être sévèrement puni. Dans ce cas, punissons-le et ensuite prenons un autre aigle royal et coupons-lui la tête. Si le sang est rouge, prenons-en un autre et coupons-lui la tête. Recommençons l’expérience jusqu’à trouver un vrai aigle royal possédant du sang bleu comme l’exige son rang. Nous pouvons alors en conclure qu’il y a très peu de vrais aigles royaux.

Ce qui est une bonne chose car tout le monde ne peut pas être le roi.

La femme de l’aigle royal est la reine des aigles. Pour savoir si c’est une vraie reine, coupons-lui la tête et vérifions si son sang est bleu. Si ce n’est pas le cas, coupons la tête des autres aigles alentour.

Dès qu’on trouve une femelle au sang bleu, marions-la à l’aigle royal. Si c’est un mâle, pacsons-les.

L’union de l’aigle royal et de la reine des aigles donne un aiglon princier. Pour s’assurer que ce n’est pas le fils du facteur, prenons l’aiglon et coupons-lui la tête. S’il a le sang bleu, c’est un fils légitime qui aurait pu hériter du trône . S’il a une casquette sur la tête, c’est le fils du facteur. Dans ce cas il sera sévèrement puni, car il n’existe pas d’aigle facteur.