• Pour changer temporairement de mes trucs en vrac et ne pas vous lasser avant la prochaine parution, j'vous propose une nouvelle étude incroyablement scientifique sur un animal très attachant, dont on préfère généralement se détacher le plus rapidement possible...

    Je vous présente donc, en association avec la VDBEDR (Vie des Bêtes Et Des Radeaux*), la Méduse que voilou:

    * J'me doutais bien que t'avais pas compris le coup des "Bêtes et des Radeaux"... le radeau de la Méduse, tu connais pas ? 

     

    La méduse

    (Image ignominieusement volée sur le web et je m'en excuse)

     

    La méduse est un poisson en forme de parapluie mal foutu, avec des ficelles pleines de piquants qui pendent derrière elle.

    Le parapluie ne sert à rien, car la méduse vit dans l’eau de mer et ne peut donc pas sentir la pluie. Le problème étant que si on lui enlève le parapluie il n’y a plus de méduse, donc cet exposé ne servirait à rien.

    Les ficelles par contre sont très utiles à la méduse pour aller s’enrouler autour des jambes des baigneurs afin de les piquer désagréablement. Ce qui ne lui sert à rien en apparence – comme le parapluie – sauf que ça fait vachement mal.

    C’est donc un animal composé de deux parties qui ne servent à rien, ce qui la rend morose et c’est pour cette raison qu’elle laisse trainer nonchalamment ses ficelles, au lieu de les enrouler proprement si elle avait un minimum d’amour propre. 

    Pour mieux connaitre la méduse, procédons à une expérience scientifique :

    - Prenons une méduse et… aïe aïe aïe !

    - Recommençons, en prenant garde aux ficelles cette fois. Sortons la méduse de l’eau et quelle n’est pas notre stupéfaction de constater que le parapluie est tout mou et que du coup il nous glisse entre les doigts et les ficelles s’enroulent autour de nos bras, au cri de «ouille ouille ouille ! »

    (Il faut cependant préciser que ce ne sont pas les ficelles qui crient, mais nous, tout en maudissant cette expérience à la con). 

    Oublions donc les expériences et contentons-nous d’étudier la méduse : 

    Tout d’abord, reconnaissons que c’est pas très joli, sauf si on la met dans un aquarium avec des spots de toutes les couleurs qui font resplendir son parapluie par transparence, ce qui arrache généralement des « Oh » et des « Ah » admiratifs aux spectateurs, qui sont à l’abri des ficelles grâce à la vitre.

    En l’observant de plus près, on s’aperçoit qu’elle n’a pas de nageoires comme les autres poissons. Alors comment se déplace-t-elle, nous demandons-nous effarés ?

    C’est là que les ficelles interviennent, en s’entortillant autour des jambes des baigneurs afin de lui permettre de se déplacer aussi rapidement qu’un baigneur qui vient de se faire piquer par les ficelles d’une méduse.

    « Mais dans ce cas, me direz-vous, comment fait la méduse pour se déplacer dans l’aquarium, puisqu’il n’y a pas de baigneurs ? »

    « C’est pour cela, vous répondrai-je, qu’on met aussi des tortues et des poissons dans l’aquarium ». Ainsi, la méduse enroule ses ficelles autour de la cuisse de la tortue ou du poisson, qui se sauvent l’un et l’autre en criant « Gloub gloub gloub ! » ce qui signifie « Aïe aïe aïe » ou « Ouille ouille ouille », suivant qu’il s’agisse d’une tortue ou d’un poisson. 

    Car le langage sous-marin est uniquement composé de « gloub ». Pour vérifier cela, procédons à une expérience scientifique :

    - Prenez un aquarium plein d’eau et plongez la tête à l’intérieur. Ensuite, dites « Aïe », puis « Ouille » puis « c’est nul ton truc ». Et nous, on entend « Gloub gloub gloub et gloub ».

    En fait c’est effectivement nul comme expérience. Revenons alors au sujet du jour :

    Au printemps, le papa méduse drague la maman méduse, et quand il arrive à lui faire sa petite affaire sans se coincer la zigounette dans les ficelles, les parents médusés découvrent neuf mois plus tard un petit méduson aussi vilain qu’eux avec son petit parapluie et sa ridicule petite ficelle tout juste capable de choper le biberon en essayant de pas faire des trous dedans avec les piquants. 

    Ensuite, la petite famille s’en ira balader sur les belles plages du monde, au gré des baigneurs qui les promèneront aux joyeux cris de « aïe ouille aïe »…

     

    Merci de votre attention


    35 commentaires
  • Après la grande virée au Maroc que j'vous ai infligée précédemment, j'm'ai dit comm'ça que z'aimeriez peut-être changer de sujet. J'ai donc pensé qu'une étude scientifique poussée et détaillée sur un zanimo très zanimalier, vous ferait plaisir. Alors voilà:

     

    Parmi les zanimos vivant sur notre planète animalière, l’un d’entre eux attire notre attention particulièrement scientifique : Le morse.

    - Pourquoi me demanderez-vous ?

    - Parce que j’ai envie et que mon amie Laurence m’a fait un beau dessin pour illustrer mon exposé.

    - Ah bon, me répondrez-vous. 

    Le Morse

     

     

    Le morse fait partie des animaux pas tellement jolis, avec deux grandes dents qui dépassent vachement, même qu’on se demande comment il fait pour manger sans se faire des trous dans le ventre.

    Pour savoir comment il y arrive, procédons à une expérience scientifique tellement inédite, que même Frank Einstein n’y avait jamais pensé : 

    - Prenons un morse normal et trempons-le dans l’huile. Donnons-lui ensuite un bon steak cuit à point, avec des pommes de terre rissolées, une pointe d’ail et quelques brins d’herbes de Provence. Observons-le :

    - Son intention est visiblement de se régaler de ce mets de roi. Mais que se passe-t-il ? Le voilà qui glisse, tombe dans le plat les dents en avant et casse l’assiette ! Le steak tombe à l’eau avec son accompagnement et nous voilà contrits, car nous n’avions que des haricots verts à manger pendant cette expérience si passionnante. Sans compter que l’assiette faisait partie d’un ensemble de six, qui ne seront dorénavant plus que cinq. 

    Laissons donc là les expériences et observons l’animal :

    Il est très moche, avec ses dents qui dépassent et son gros ventre se terminant en queue de poisson.

    Mais s‘il est heureux comme ça, me direz-vous ?

    Interrogeons-le donc, et écoutons sa réponse :

    « Trait-trait-trait-point trait-point-point trait-trait-point point-trait-trait point-trait-point. » répond-t-il en morse, en toute logique, puis que c’en est un.

    Mais n’étant pas capitaine de navire, nous ne connaissons pas le morse, ce qui est regrettable. 

    Contentons-nous donc de l’observer encore mieux :

    Au printemps, le morse s’accouple avec une morsette en faisant bien attention de ne pas lui faire trop de trous partout avec ses dents pendant leurs ébats débridés.

    Quand la morsette a réussi à survivre aux trous en question, elle produit au bout de neuf mois un petit morsicot aussi vilain que ses parents, avec des dents de lait qui dépassent. Car chez les morses ça dépasse tout le temps et les dentistes ont fort à faire. 

    La petite famille s’en va ensuite gambader dans les prés, en essayant de ne pas faire trop de trous dans les vaches et les moutons rencontrés de-ci de-là.

     

    Merci de votre attention.


    45 commentaires
  • Suite à une demande express de mon amie Laurence, qui désire plus que tout avoir des informations sérieuses sur les différents animaux domestiques, voici une étude scientifiquement prouvée, sur un animal très attachant, surtout si on l’attache, j’ai nommé LA TRUITE.

    La truite

    Il existe deux sortes de truites :

    1) La truite de Schubert.

    2) La truite vagabonde bravant le flot changeant.

     

    1) La truite de Schubert est très difficile à observer, si comme la plupart des scientifiques spécialisés dans l’observation de la constellation de Bételgeuse, vous ne savez pas jouer du piano.

    Car voyez-vous, la truite de Schubert se joue au piano en sole mineure, qui se fait généralement bouffer par la raie majeure lorsque vous faites une fausse note.

     

    2) La truite vagabonde brave-t-elle réellement le flot changeant ?

    Pour cela, nous allons devoir procéder à une expérience extrêmement scientifique :

    Prenons une truite vagabonde et mettons-la provisoirement dans une marmite d’eau bouillante.

    Attendons que l’eau refroidisse, afin que le flot soit changeant.

    Sortons la truite du flot changeant et accommodons-la avec un oignon émincé en fines lamelles, un bouquet de persil, deux tranches de citron, poivre, sel, et observons-la :

    La truite brave-t-elle le flot changeant ? Que nenni, elle reste là sans bouger, bêtement.

    Que faire alors ? Mangeons-la, tout en constatant que cette expérience scientifique est beaucoup plus intéressante une fois transformée en expérience culinaire.

     

    Oublions ces expériences du plus haut intérêt et observons la truite :

    Au printemps, la femelle truite s’accouple généralement avec le mâle, appelé Schubert pour une meilleure compréhension.

    Neuf mois plus tard, naissent un petit truiton et une petite truitonne, ressemblants comme deux gouttes d’eau à la maman et à Schubert.

    Toute la petite famille s’en va ensuite vagabonder dans les flots changeants, en essayant de les braver dans la marmite d’eau bouillante.

     

    Merci de votre attention.


    26 commentaires
  • Histoire de penser quelques minutes à autre chose qu'à notre triste actualité, je vous propose une étude scientifique poussée sur un agréable animal de compagnie, que chacune et chacun aimeront câliner en l'écoutant ronronner doucement...

     

    Le phacochère

    Le dessin a été réalisé par mon amie Laurence dont vous pouvez voir les réalisations ICI

     

    LE PHACOCHERE

    Dès l’époque préhistorique, l’humanité se posait la question en allant acheter son steack de phacochère au supermarché de La Grotte de l’Ours et du Diplodocus Réunis : « Est-ce que le phacochère est cher ? »

    Pour le savoir, nous sommes allés consulter Yvan Dlaviande, boucher spécialisé dans la cochonnaille, de père en fils et de mère Diterrannée au bord de laquelle il est installé, ce dont on se fiche éperdument.

    « Bonjour Monsieur le boucher, est-ce que le phacochère est cher ? » lui demandons-nous poliment.

    « C’est quoi t’est-ce vot’truc que vous m’racontez les gars ? J’connais pas ce Paco qu’vous m’disez. Par contre si vous voulez un bon bout d’langue de cochon, j’en ai justement kèk z’unes qui trainent dans mon bouclard ».

    Très déçus car nous avons encore cinquante-quatre langues de cochon au congélateur depuis la fameuse année des soldes de langues de cochon, nous repartons sans savoir, car la vie est ainsi faite voyez-vous.

    Etudions donc le phacochère, ce bel animal très moche avec les dents qui dépassent de tous les côtés, surtout à gauche et à droite :

    - Le phacochère ressemble un peu au sanglier, en plus vilain. Etudions donc le sanglier, afin de mieux connaitre le phacochère :

    - Le sanglier ressemble un peu au phacochère en moins vilain. Continuons donc à l’étudier :

    La femelle du sanglier est la laie, qui hait le lait car le lait rend la laie laide et une laie enlaidie l’est plus qu’une laie sans lait non laide qui allaite. 

    Lors du rut sauvage et concupiscent, le sanglier ferme les yeux afin d’imaginer que sa laie laide est une laie de phacochère particulièrement moche mais très sensuelle, rencontrée récemment au concours international raté du plus bel animal moche.

    Neuf mois plus tard, naît un petit phacochonou aussi vilain que ses parents avec ses dents qui dépassent. Aussitôt, il boit le lait de la laie laide moins laide que la laie laide du phacochère, sans savoir que le lait enlaidit les laies.

    C’est normal, il est trop jeune pour savoir.

    Mais laissons le petit phacochonou aux tétines de la laie laide et revenons à notre mouton le phacochère, qui n’a justement rien à voir avec un mouton, mais c’était juste pour dire.

    Donc le mouton.

    Le mouton est généralement frisé comme un mouton et ressemble très peu au phacochère, qui a le poil dru et ras comme le sanglier, sans les dents qui dépassent. Un peu quand même, mais de manière beaucoup plus modérée.

    Les chasseurs de sangliers sont d’ailleurs invités à mesurer la longueur des dents qui dépassent avant de tirer sur le sanglier, afin de ne pas tuer un phacochère ou un mouton par erreur, ce qui serait regrettable, au prix de la viande de phacochère chère.

    Car il est aujourd’hui prouvé que le phacochère cher est moins cher que le mouton mais plus cher que le sanglier, ce qui pourrait inciter les éleveurs à manifester contre les dentistes, incapables de faire la différence entre une dent de phacochère et une dent de sanglier qui dépasse (c’est la dent qui dépasse, pas le sanglier).

    Vous conviendrez donc avec moi que la vie de ce bel animal moche est tellement compliquée, qu’il est plus raisonnable d’étudier par exemple la vie des canards boiteux, qui ont l’avantage de n’avoir aucune dent qui dépasse. 

     

    Je vous donne donc rendez-vous pour acheter mon encyclopédie en 218 volumes sur la vie des canards boiteux, au prix promotionnel de 599,99 € l’unité, soit un total de 130 797,82 €.

    Sachant que si vous commandez l’intégralité de la collection, vous bénéficierez d’une réduction exceptionnelle de 0,82 €. 

    Merci de votre attention. 

    (N’hésitez pas à passer la commande, je vous transmettrai aussitôt mes coordonnées bancaires pour un acompte de 50% sur la totalité).

    (Le solde étant à régler en même temps).

     

     


    35 commentaires
  • Figurez-vous que je viens de m'apercevoir qu'y a longtemps que j'vous ai pas fait un cours accéléré sur nos amis les zanimos. Donc, pour pas que vous restassiez ignares, je vous propose aujourd'hui cette étude approfondie sur un volatile volant très attachant,

    Le goéland:

    Le Goéland

     

    La plupart des gens pensent que le goéland et le gros élan sont de la même famille, ce qui est faux. 

    Car si ces deux animaux ont tous les deux quatre pattes (sauf le goéland), ils ont également deux ailes (sauf le gros élan) et ils ne vivent pas au Groënland, sauf le gros élan quand il a envie de voir les aurores boréales. 

    Oublions donc le gros élan et étudions le goéland : 

    - Pour cela, attrapons un goéland. Pas celui-là, c’est une mouette.

    - Attrapons donc un autre goéland. Pas celui-ci non plus, c’est un gros élan et on a vu plus haut que c’est pas la même race de mammifères.

    - Attrapons donc un autre goéland. Voilà, je le tiens.

    - Observons-le : 

    Il possède un bec et des plumes, comme la poule. Mais pond-il des œufs à la coque comme la poule ? Que nenni, car la poule au pot, alors que le goéland n’en a pas (de pot).

    Il a également deux ailes, la droite et la gauche et deux pattes, la gauche et la droite. On peut remarquer avec stupeur qu’elles sont toutes les deux de la même longueur, surtout la droite, ainsi que la gauche, comme la cigogne. 

    - La cigogne n’ayant rien à voir avec le gros élan, n’a rien à faire dans cet exposé, donc oublions-la et revenons à nos moutons, qui n’ont rien à faire non plus dans cet exposé.

    La femelle du goéland est la goélette. On les différentie facilement car ils sont exactement pareils et on voit pas du tout la différence. Surtout quand ils sont là-haut dans le ciel, vas pas me dire si c’est un goéland ou une goélette, alors que cette dernière navigue sur les flots déchainés pour aller découvrir l’Amérique avec Christophe.

    L’union du goéland avec la goélette donne des œufs, comme la poule. Ce qui pourrait nous faire croire que la poule fait également partie de la famille des gros élans. Les scientifiques examinent actuellement cette hypothèse, en essayant de faire cuire un œuf de gros élan. Nous attendons bien entendu le résultat de cette expérience avec intérêt. 

    Lorsque l’œuf éclot, un petit poussin goéland apparait en criant « maman ».

    Mais quelle n’est pas sa méprise, car c’était le père, impossible à différentier avec la mère, comme nous l’avons vu plus haut.

    C’est la raison pour laquelle le goéland hésite souvent entre la goélette et la poule, sauf que le coq veille au grain et c’est pas le genre à se laisser piquer ses poulettes par n’importe quel goéland. 

    La famille goéland s’envole ensuite sur les flots bleus pour pêcher le poisson et la grenouille, qui sont leur repas favori. Sauf le poussin goéland, qui ne peut pas encore voler et qui reste bloqué au nid comme deux ronds de flan, en voyant ses parents virevolter dans les cieux éthérés, alors qu’il n’aime pas ça (le flan). 

    Comme vous avez pu le constater, la vie du goéland n’est pas facile.

    Nous étudierons donc la prochaine fois la vie de la mouette, surtout celle qui rigole, c’est plus marrant.


    40 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique